En préambuleje dirais ceci:"Monsieur Miossec si talentueux soit-il,n' interprète que" son Brest".Sans nier l'inclination de certains à s'arsouiller (un certain milord ne le faisait-il pas?)cela ne peut constituer un élément à charge versé au dossier déjà lourd des préjugés embrumant cette ville plus qu'il n'en faut.
Certes il y eu la Brest d'avant guerre (que je n'ai pas connue)il y a celle d'aujourd'hui qui n'est pas si froide puisqu'elle vit et celle de demain ouverte sur le monde plus que jamais.S'il me fallait résumer ma ville en un mot se serait celui-ci :moderne.Si le mot gris enfin se conjugue si bien ici,ce n'est sûrement pas la couleur de son âme éprise de liberté,mais bien la couleur de cette matière tant recherchée qui la fait si brillante.Le paradoxe Brestois n'est-il pas de dénigrer sa ville par pudeur ?Faut-il tant l'aimer pour n'être pas capable de l'exprimer autrement qu'en se flagellant.Je sacrifierais donc à cet atavisme qui semble nous coller aux basques nous les bretons.Bien que Brest fût depuis longtemps une enclave Française en terre "rebelle"il semble que l'âme Celte nous habite malgré l'intrusion pour ne pas dire l'inoculation de la langue française(du reste la seule qui me serve de passerelle);Je dirais donc ,:"peut-on aimer la plus moche du quartier"?Puisqu'il ne faut revendiquer que le beau,le beau à tout prix,l'esthétisme au paroxysme de la connerie!Sans gratter jusqu'à l'os ,au delà de cette peau vendue dans l'immédiateté;dans ce monde ou chaque minute en plus d'être nécessaire doit être "Utile",le temps qui mûrit la réflexion et sûrement les sentiments n'a plus cours.Que la violence du tout tout de suite nous épargne.......
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Oh tu sais je suis réaliste.Je vois ma ville comme elle est,je veux dire avec toute la cruauté d'un enfant qui y a grandi.Mais quand je lis ici ou là ,d'ailleurs plutôt là qu'ici,des jugements à<br />
l'emporte pièce,des réactions épidermiques.Sans être panégyriste je prends la plume pour elle;celle qui m'a tout donné, tout appris,fait de moi un homme libre et j'espère citoyen du monde.Car<br />
Brest n'est pas ce cul de sac évoqué dans le commentaire d'un ignorant.Un pays de marins ,nourri de tant d'expériences,alors oui si Brest est un cul de sac ,il est un cul de sac usé par ces<br />
voyages tracés sur toutes les mers du monde.On échoue dans ce port comme il était dit encore,et bien non ici on échoue pas on surfe et pas que sur les vagues de l'atlantique.Plaidoirie dis-tu,<br />
voire plus.....Je dis recadrage.Bisous Mama.<br />
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P
Punch-frappé
18/09/2013 18:33
Quelle délicatesse pour décrire ta ville Gilbertilo, "Ils ont des chapeaux ronds vive les Bretons...". Tu donnes envie de la visiter.<br />
Bon milieu de semaine à toi et à bientôt
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Brest écorché vif,tel était le titre d'un article de "Libération"dans lequel une jeune femme ex-brestoise dressait un portrait mitigé de la cité du ponant.S'ensuivait une cascade de<br />
commentaires plus ou moins contradictoires ou trop connotés.Ma petite contribution à ce cortège fut donc celle ci.<br />
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En préambuleje dirais ceci:"Monsieur Miossec si talentueux soit-il,n' interprète que" son Brest".Sans nier l'inclination de certains à s'arsouiller (un certain milord ne le faisait-il pas?)cela ne peut constituer un élément à charge versé au dossier déjà lourd des préjugés embrumant cette ville plus qu'il n'en faut.
Certes il y eu la Brest d'avant guerre (que je n'ai pas connue)il y a celle d'aujourd'hui qui n'est pas si froide puisqu'elle vit et celle de demain ouverte sur le monde plus que jamais.S'il me fallait résumer ma ville en un mot se serait celui-ci :moderne.Si le mot gris enfin se conjugue si bien ici,ce n'est sûrement pas la couleur de son âme éprise de liberté,mais bien la couleur de cette matière tant recherchée qui la fait si brillante.Le paradoxe Brestois n'est-il pas de dénigrer sa ville par pudeur ?Faut-il tant l'aimer pour n'être pas capable de l'exprimer autrement qu'en se flagellant.Je sacrifierais donc à cet atavisme qui semble nous coller aux basques nous les bretons.Bien que Brest fût depuis longtemps une enclave Française en terre "rebelle"il semble que l'âme Celte nous habite malgré l'intrusion pour ne pas dire l'inoculation de la langue française(du reste la seule qui me serve de passerelle);Je dirais donc ,:"peut-on aimer la plus moche du quartier"?Puisqu'il ne faut revendiquer que le beau,le beau à tout prix,l'esthétisme au paroxysme de la connerie!Sans gratter jusqu'à l'os ,au delà de cette peau vendue dans l'immédiateté;dans ce monde ou chaque minute en plus d'être nécessaire doit être "Utile",le temps qui mûrit la réflexion et sûrement les sentiments n'a plus cours.Que la violence du tout tout de suite nous épargne.......