"Je vous parle de coït brutal,et vous me parlez de poésie".Cette réplique extraite du film "le gang des antillais" a fait tilt .Il fallait bien que je trouvasse un déclic .En voilà une sottise !La poésie ne pourrait-elle pas s'exprimer comme une pénétration virile?Si les vers coulent sans heurts dans une musicalité souvent imperceptible au profane,il n'en demeure pas moins qu'une violence sous-jacente,pour peu que l'on ne se laisse pas emporter par la première vague,que les remous de la première lecture se calment , pourrait alors apparaître, .Dans bien des propos la mièvrerie me désole ,mais quand elle est supposée poétique ...alors je m'insurge !Bien sûr conter fleurette ,écrire des mots doux,et même à de rares moments dans un discours amoureux flirter avec la grâce,tout cela par la classe est nommé "poésie",mais bon dieu tout ça n'est que pommade !
Et la folle hirondelle sous le bleu électrique, rose à la boutonnière crève dans le sillon.