Brest blog,humeur ,liberté de pensée ,poésie,tranche de vie,humour,et sarcasmes
7 Septembre 2010
La circonstance, plus que la conviction ,le dire plus ,que le faire.J'en ai franchement marre de toutes ces gesticulations,cette mièvrerie,sur internet ou ailleurs,ce racolage pathétique.Montrez une femme iranienne(SAKINEH)qui risque la lapidation et tout le monde s'indigne,montrez l'expulsion des ROMS ,une levée de boucliers,exposez ceci ou cela et chacun y va de sa petite leçon de morale.Le mot facile ,le petit commentaire politiquement correct,surtout ne pas déborde r.Pas de bavure ,pas de fausse note,dénoncer l'évidence,les portes ouvertes ,laissent passer sans efforts.Et pourtant combien de femmes violentées ,ici en FRANCE?Quotidiennement,la souffrance ordinaire,que personne ne veut voir.Que l'une d'entre elles aille se plaindre,elle se heurte à l'incompréhension,quand ce n'est pas l'indifférence.Les soucis récurrents du petit peuple n'intéressent que ceux qui les vivent.Le tissu social n'est plus une couverture douillette ou chacun trouvait du réconfort.Le maillage s'est relaché, l'air de rien circule ,une suspicion latente.Mon voisin est -il mon ennemi le plus proche?L'exotisme fait recette,mais la misère est au bas de chez soi,comme l'aventure au coin de la rue.Pourquoi chercher ailleurs des sujets de compassion et de justification de soi.Cessons de regarder nos pieds ,ou les nuages ,entre le ciel et la terre il se passe des drames.Qui a le courage dans son entreprise,son administration ,de se lever, contre une injustice flagrante touchant un de ses collègues.Qui vole au secours d'un quidam, interpellé violemment dans la rue par un policier activiste.L'engagement ,le don de soi ,abandonnés sur le bord du chemin ,comme les canettes de bière.Les banlieues crèvent de désamour,les voitures brulent ,bien sur,mais les coeurs sont gelés.