Lignes parallèles, et fuyantes.

Selon que l'on regarde du ciel ou de la terre ,selon que l'on ait une plume dans le cul ou les fesses garées dans une culotte de cheval.Je lis donc, essayant de me frayer un chemin dans des lignes enchevêtrées, un texte qui m'étouffe,comme un homme perdu dans une forêt trop dense,tous ces mots qui m'assaillent ...Je pourrais, hargneux bûcheron couper à la volée ,faire une brutale percée. D'autres ,cireurs de pompe ,font allégeance à la "reine". Ils lui baisent les mains ,les pieds ,l'enduisent d'huile d'argan,lui jettent des fleurs .Puérils assassins ...La "poétesse"n'éclora jamais .

Bien sûr je suis taquin ,mais pas plus qu'il n'en faut .Pour seul indice une bluette devrait lui faire comprendre sans méchanceté qu'elle devrait se la jouer modeste.

"Plus je lis de poésie et moins je me sens poète.Sans en connaître la mesure ,j'en saisis trop la profondeur.Du caillou qui claque au fond du puits ,qu'il éclabousse ou qu'il éclate ,j'entends l'écho et cela me fait peur" .

La réponse est donnée :"tu n'aimes pas ma poésie?Moi je sais quelle n'est pas médiocre!"(Maladroite elle m'avait déjà fait reproche:"tes commentaires sont un peu agressifs ,non ?")