En ce beau matin d'or, non sans zèle un corbeau,
Sombre toréador, t'épingle à son tableau .
Toi le merle moqueur ,siffleur indigène,
Il te fallut souvent hisser le verbe haut,
Contenir essoufflé l'escadrille allogène,
Résister bec et ongles aux raids des gerfauts
Quand d'autres, à la perfide alliance
Le coeur sur la main déclaraient allégeance!
Sur ton chef veillaient bien des harpies féroces,
Casse-tête planaient leurs cousins briseurs d'os,
Mais de serre,ni de bec,aucun rapace
Pourtant ne laissa sur ton aile une trace!
Une prise de bec un matin de juillet,
La plume d'un corbeau te fera expier.
Nettoyeurs vous aurez toute latitude,
Mettre au pilori en guise de prélude,
Et chasser de votre air sans tambour ni clairon
Le vilain empêcheur de tournoyer en rond !